Dynamiques africaines, palabres citoyennes à Grenoble

Article : Dynamiques africaines, palabres citoyennes à Grenoble
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Dynamiques africaines, palabres citoyennes à Grenoble

En 2015, 10 000 personnes ont suivi les conférences en ligne ou in situ à Grenoble
Le festival de géopolitique de Grenoble est une initiative francophone unique en son genre. En 2015, 10 000 personnes ont suivi les conférences en ligne ou in situ à Grenoble. Le thème mis au débat chaque année intéresse les acteurs économiques et culturels du monde entier avec cette vocation première : interpeler les citoyens que nous sommes sans préjuger de nos points de vue sur le sujet traité

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

 

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.

 

Déclaration universelle des Droits de l’Homme,1948

Si je veux promouvoir ici l’initiative d’une école de management française, c’est grâce à mon implication bénévole dans un festival qui se déroule dans un tout petit village du Sahara en zone frontalière, territoire désertique en crise. Là-bas, les populations rurales peuvent vivre en paix et partager leur trésor de culture avec vous et moi sans que nous ayons besoin d’un visa ou d’une quelconque autorisation de séjour pour cela.

Dans ce même là-bas, celui qui résonne comme la voix d’une chanteuse assassinée apportant un souffle réconfortant aux paroles d’une chanson pleine de chagrin, de rancœur et somme toute d’espoir, des jeunes nomades ont rêvé eux aussi à 17 ans de risquer le tout pour le tout pour rejoindre l’Europe, dont la frontière s’invite outrageusement sur le continent africain, dans leur propre pays, le Maroc.

Ces jeunes-là que j’ai eu la chance de connaître ont renoncé à ce projet fou. Ils sont aujourd’hui une lumière sur l’horizon pour d’autres jeunes dans leur village et c’est légalement qu’ils ont découvert l’Europe finalement quelques années plus tard et qu’ils y reviendront pour allumer le nôtre, d’horizon. Mais combien n’ont pas eu d’autres choix que de devenir ces aventuriers sans gloire dont je vous invite à entendre des témoignages poignants dans le film documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura, Les messagers.

Hier, les médias nous annonçaient que la Turquie et l’Europe se livraient à un vil marchandage pour trouver une issue moins détestable à la cause des réfugiés que celle dont témoigne avec justesse ce film époustouflant d’audace et de clairvoyance. J’ignore quel savant en géopolitique nous expliquera un jour comment ce qui semble possible avec Ankara à renfort de milliards n’étaient pas envisageable, il y a bien longtemps déjà, avec le Maroc pour éviter de transformer une frontière terrestre de 10 kilomètres en cimetière marin. Sans doute ces milliards sont-ils négociables au prix de vies humaines anonymes et d’un confort à préserver du bon côté de la frontière, comme on sauve la face pour les apparences en cachant consciencieusement sous le tapis les turbulences prévisibles du futur divorce qui mettra à jour toutes les fissures pré-existantes au contrat de mariage signé au siècle passé. Sans doute cette information étonnante cohabite-t-elle sans pudeur avec cette autre actualité qui nous ramène à la question posée à Grenoble : que se passe-il en Afrique ?

Coopération – Afrique : Ankara affiche sa puissance économique, article Le Point Afrique, 3 mars 2016

Affiches_FDGG16« Dynamiques africaines », voilà le sujet sur lequel vont plancher du 16 au 19 mars plus de 120 invités venus du monde entier pour débattre…

Non, pas entre eux comme si le monde justement n’existait pas et n’appartenait qu’aux experts. Le débat à Grenoble, il se vit dans le sens citoyen du terme, au sens qu’il n’y a pas de démocratie sans débat, pas d’opinion publique bien informée sans capacité de cette opinion publique à décrypter l’information pour tenter de forger ce qu’on appelait autrefois l’esprit critique.

Interpellée par ce thème 2016 d’un festival dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à présent (damned!), j’ai recouru aux bons services du net et, ni une ni deux, arguant ma nouvelle veine journalistique, me voilà en entretien avec un enseignant-chercheur de Grenoble Ecole de Management (GEM) qui m’explique l’origine et la nature de cet OVNI du monde moderne, dont chacun sait qu’il est ultra-connecté sans trop savoir sur quoi d’ailleurs.

Car le progrès n’est plus une utopie partagée épinglée sur la courbe de la croissance entre deux désillusions. Oui, va bien falloir s’y faire. On nous aurait raconté des cracks toutes ces années alors ? Faut croire que nous avons toujours été plus forts pour trouver des solutions techniques et financières au défi de la conquête spatiale que pour résoudre les équations complexes du budget familial, qui se serre la ceinture sans jamais réussir à joindre les deux bouts, ni même celle de la famille réfugiée, qui n’avait pas choisi l’option « Plein air, motus et bouche cousue » dans le catalogue « Voyage, offrez-vous l’aventure de votre (sur)vie ».  

Le festival a ouvert ses portes le mercredi 16 mars à Grenoble. Les 10 000 participants qui ont fait le succès de la dernière édition n’ont pas tous fait le déplacement et c’est en soi une performance que de permettre à quiconque souhaite s’informer par lui-même et se forger sa propre opinion sur un sujet d’actualité que de le faire de chez lui à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il suffit de se connecter au site entre le 16 et le 19 mars et de choisir parmi la soixantaine de conférences diffusées en direct, seul ou en profitant de l’aubaine pour faire ricocher le débat et l’information citoyenne chez soi, dans le concret de son propre contexte géopolitique.

Tout n’est pas géopolitique, le directeur du Festival, Jean-Marc Huissoud, me l’a confirmé. Rien non plus n’est jamais neutre. La question est bien celle de notre liberté de choix et de parole pour que le jeu de l’expertise et de l’information ne soit pas confisqué au profit de quelques uns pour laisser la masse en proie à un seul mode de réaction : l’indignation. Face au sentiment de plus en plus répandu d’impuissance, d’inutilité, il y a des alternatives à la perte de repère, à la perte de sens même, à vouloir défendre coûte que coûte des systèmes démocratiques qui saluaient dans une même emphase (en phase ?) le printemps arabe, quand ils sont les fossoyeurs identifiés de leur propre rêve démocratique.

La neutralité n’existe pas, l’objectivité non plus, nous sollicitons des gens dont les parcours et les opinions sont différents. Nous arrivons à avoir un panorama de ce qui se dit sur un sujet. Les orateurs ont leur approche,  leurs conclusions, ils sont entièrement responsables de ce qu’ils disent. C’est leur nombre et la multiplicité des parcours qui font que ça peut convenir au plus grand nombre. La neutralité sur des questions qui touchent tout le monde comme la sécurité, c’est illusoire. Ce festival ne véhicule pas de valeurs, si ce n’est la volonté d’informer le public. Nous n’avons pas la prétention de détenir une vérité, ni la volonté de défendre implicitement telle ou telle idéologie politique. C’est important d’éduquer le regard à ce qu’est la géopolitique pour justement sortir des injonctions quotidiennes à penser d’une manière ou d’une autre. Jean-Marc Huissoud

 

PB : Entre le moment où l’initiative s’est mise en place et cette 8ème édition, quelles sont les influences qu’il vous semble essentiel de mieux observer en terme de changement et d’impact par rapport à la marche du monde ?

JMH :

  • La désillusion liée à nos représentations sur les pays émergents, aux perspectives qu’ils offraient. Il était comme acquis de penser qu’ils seraient le moteur d’une relance de l’économie mondiale et surtout des économies développées. On s’aperçoit que ça ne va pas être tout à fait le cas.
  • ce n’est pas une surprise, mais on voit à quel point la prise en compte du concret des réalités monte très vite en puissance dernièrement, par rapport à la prise de priorité dans l’agenda des questions environnementales qui a commencé à modifier et qui va de plus en plus modifier les orientations des discours stratégiques, diplomatiques, politiques à l’avenir? Ca va vraiment devenir une question cruciale.
  • l’achèvement du modèle de gouvernance mondiale de 1945 qui est en train de se déliter par petit bout et dont la hiérarchie est en train de changer, comme son mode de fonctionnement est amené à changer dans les années à venir face à la contestation croissante du modèle occidental comme modèle de gouvernance mondiale.

PB : Est-ce que cette évolution des représentations est à mettre en rapport avec la question de la pensée unique ?

JMH : Pas seulement. Ca va au-delà. La question va être maintenant de ne pas tomber dans l’excès inverse, qui serait de tomber dans un modèle anti-occidental, ce qui reviendrait à une autre forme de pensée unique. L’enjeu, c’est la pluralité des options, des normes, des voies que les différentes régions du monde vont pouvoir emprunter dans l’avenir. Quand je dis région, je ne parle pas de Rhônes-Alpes, mais bien de grands territoires multinationaux, comme le Sahel par exemple.

PB : Le festival s’intéresse cette année au continent africain. Pourquoi ce choix précisément en 2016 ?

JMH : Parce que là encore on était en train de développer sur l’Afrique les mêmes discours que sur les pays émergents. Tout d’un coup, c’était l’avenir du monde, le continent commençait à intéresser beaucoup de monde mais pas pour les bonnes raisons. Bien sûr, il est question de raisons économiques, mais pas au bénéfice d’une vraie compréhension de ce continent, très complexe et dont la position au regard de l’occident est toujours perçue comme périphérique. L’Afrique n’est pas du tout périphérique, mais elle est perçue comme telle. Le but c’est de reposer la question, sans faux semblant, sans recourir aux réponses toutes faites, et de placer cette question au cœur de regards multiples, pas de notre seul point de vue occidental : que se passe-t-il aujourd’hui sur le continent africain ?

PB : Est-ce que la géopolitique telle que vous la définissez ne rencontre pas une vraie difficulté dans l’écart de plus en plus paradoxal entre les discours et les actes, entre les injonctions et l’inertie des systèmes qui produisent ces mêmes injonctions ?

JMH : Ah… Si ! Pour moi géopolitique – comprenons- nous bien -, c’est une démarche d’analyse (pas une science), visant à une compréhension qui doit permettre deux choses, l’action  pertinente en rapport avec une problématique donnée dans un contexte déterminé, le débat et la négociation entre les parties prenantes, les deux étant liés. La géopolitique, ce n’est pas une méthode d’action mais une méthode d’analyse. Si on parle de diplomatie, de gouvernance internationale dans le concret, entre discours et action, il y a évidemment un décalage, de l’inertie, c’est inévitable, on n’éteint pas une crise comme on appuie sur un interrupteur. Les gens qui sont en charge d’agir savent que c’est complexe et que ça va prendre du temps. Parfois, il est préférable de ne surtout pas se presser de croire qu’on a trouvé une solution, parce que la solution peut à son tour devenir le problème.

89-FN-Sahara_Vue aérienne du mur_2001

PB : L’intitulé « Dynamiques africaines » invite à sortir du seul constat objectif, mais aussi d’une certaine forme de discours. Quelle(s) nouvelle(s) vision(s) du continent africain, de son développement, ce programme dense et riche veut-t-il éclairer ?

JMH : D’abord il y a les crises politiques qui naissent par des désespérances et des échecs, mais avec des situations très différentes d’un pays africain à l’autre. Il y a des pays qui font face à des crises qu’on peut juger rétrogrades comme la montée des fondamentalismes religieux, d’autres pays qui voit la montée l’expression d’une société civile qui veut bousculer les cadres établis. Il y a la disparition progressive de la relation bilatérale avec les puissances européennes. Les collaborations actuelles, plus multilatérales, ouvrent des possibilités. Il y a la question toujours du développement, qu’il faut sans doute redéfinir, il est temps. La question des migrations, notamment l’exode rural et au-delà les migrations hors continent, mais ce n’est pas la plus importante. Du point de vue européen, nous avons cette impression que les Africains viennent vers nous, mais la majorité se déplace sur le continent. Il y a la question de la transformation agricole et démographique. Ca fait beaucoup de mutations en court à relier aux mutations plus globales et sociétales à l’échelle planétaire, ce serait utile de réfléchir à deux fois à ce qu’on est en train de faire. Le développement basé sur les cultures d’exportation pose  par exemple la question de la location de terres à des entreprises étrangères qui ont un impact évident sur le devenir des producteurs locaux et l’économie locale.

Deux milliards d’habitants en 2050, ça veut dire concrètement : comment on fait, avec quels impacts, quelles pressions sur les sociétés, les milieux, les échanges, les identités culturelles… et avec quelle efficacité sur la santé, la sécurité, l’éducation, le développement durable des territoires urbains et ruraux ?

PB : La prise en compte de cette complexité du réel regardée via le continent africain est-elle une des clés du changement de logiciel dont les médias nous rabattent les oreilles ?

JMH : Nous passons notre temps à nous construire des représentations confortables sur ce sujet comme sur d’autres, alors que dans un monde complexe, ces représentations ne sont pas opérationnelles.  C’est pour ça que nous avons pris le continent dans notre définition, car la seule dimension  incontestable, c’est cette dimension géographique, tout le reste, dire l’Afrique c’est l’Afrique noire, par exemple, c’est introduire des représentations, c’est ignorer que l’Afrique du Nord et l’Afrique noire sont en interrelation, que ces Afriques font partie d’un vrai ensemble. Il est important d’apprendre à regarder cette Afrique plurielle, à s’intéresser aux potentiels, pas qu’aux manques. Il  y a sur ce continent des possibilités qui n’existent nulle part ailleurs, les territoires, les gens sont là, avec des façons de faire les choses adaptées à leur situation. Penser l’Afrique en mouvement, c’est déjà rompre avec une vision passéiste et paternaliste, qui enferme l’Afrique dans une vision contreproductive. Il est temps de penser l’Afrique comme autre et pas comme un territoire en retard. Je pense que les voies de sortie vers le haut ne sont pas celles qu’on préconise, ce sont encore des recettes de développement  à l’occidental, or c’est aux africains de trouver les perspectives, de les inventer. Je suis persuadé qu’ils le feront. Il y a une différence entre apporter à l’Afrique ce qu’elle nous demande et lui imposer ce que nous pensons devoir lui apporter. A force de penser ces populations sous le seul angle du pessimisme, du désespoir, nous passons à côté de l’essentiel : leur propre capacité à faire émerger des dynamiques… africaines.

PB : Si je comprends bien, les apports du Festival de géopolitique de Grenoble peuvent être des vecteurs de changement, au sens où cette connaissance nous redonne du pouvoir d’agir, à nous simples citoyens. Plus facile à dire qu’à faire, non ?

JMH : La question est plus simple qu’il n’y paraît, mais la réponse – les réponses plutôt – à apporter, exigent une bonne compréhension des enjeux. La plupart des citoyens sont aujourd’hui confrontés à une information qui est dans une forme visant à déclencher des émotions et de l’indignation. Ce qui est légitime. Je ne dis pas qu’il ne faut pas s’émouvoir et s’indigner, mais c’est le contraire de la réflexion. La géopolitique, ce n’est pas du fait divers. Elle doit être soulignée par des événements dramatiques, qu’il nous faut comprendre, pas pour les excuser mais pour avoir la position la plus juste au regard des faits et au regard de ce que la société civile est en droit d’exiger des pouvoirs publics, sinon vous avez ce qu’il se passe en Allemagne avec l’affaire de Cologne, une réaction épidermique, avec à la clé une dérive extrême et très dangereuse.

Il ne peut pas y avoir de démocratie sans connaissance, réflexion et débat. On ne peut pas construire une démocratie sur la seule indignation. Sinon on fait n’importe quoi, car on n’est pas dans la discussion. Si vous êtes indignés, c’est que vous vous situez du bon côté de la morale et que l’autre du coup n’y est pas. Il n’y a plus de discussion possible. Tout le monde est informé sans débat, chacun de nous en tant que citoyen, nous sommes seuls face à l’information. Ceux qui n’ont pas interprété comme nous se sont trompés et on a raison. J’appelle ça la tribalisation de l’opinion.

La façon d’aller contre ça, c’est de faire comprendre la complexité de ce qu’on regarde, ramener les gens vers plus d’humilité, les confronter à leur degré de connaissance et de compréhension de ce qu’ils ont vu ou cru voir, les obliger à y repenser deux fois. Après ils prennent la position qu’ils veulent, mais pas sous le coup de la colère, du ras le bol ou de la peur-panique. Ce qui est paradoxal pour une discipline qui étudie les conflits, c’est qu’elle peut être pacificatrice.

Combo picture of the two Radio France International journalists Dupont and Verlon, who were killed by gunmen in northern Mali
RFI est partenaire du festival. Dans toutes les mémoires, une douleur encore vive, l’assassinat à Kidal de deux journalistes venus rencontrer les représentants du MNLA. Deux bretons les connaissaient bien pour partager ce même intérêt pour cette région saharienne, Arnaud Contreras et Guillaume Thibault, également journalistes à RFI.

Focus sur les partenariats de ce festival international

En partenariat avec « Détours de Babel », le Festival de Géopolitique héberge le spectacle intitulé «  SOUS LA PEAU » le samedi 19 mars à 18h30. C’est une histoire, un assemblage de mots et de sons extraits de textes de Frantz Fanon, auteur martiniquais et algérien. Compagnie Les Arts Improvisés
Musicien : Camel Zekri – Comédien : Sharif Andoura

Ce spectacle, pour un musicien et un comédien, tend vers un nouveau genre : entre musique et théâtre. On ne sait plus qui joue avec qui. Au-delà des idées, ce spectacle est une véritable expérience d’un corps à corps sonore avec la parole. Camel Zekri au travers de cette création reprend l’ensemble des écrits de Fanon et ressuscite toute la richesse de son engagement. 

https://detoursdebabel.fr/SOUS-LA-PEAU-CAMEL-ZEKRI-SHARIF-ANDOURA

Dans le cadre du partenariat avec RFI, deux émissions « Géopolitique, le débat » animées par Marie-France Chatin se dérouleront en direct du festival.

RFI_FDGG2015

Dans le cadre du partenariat avec Le Monde Afrique, l’équipe cartographie du Monde animera notamment un atelier cartographique en collaboration avec le magazine Carto le jeudi 17 mars à 15h30 sur le thème « Cartographier une nouvelle frontière : le Soudan du Sud ».

A noter également, la présentation de l’exposition « des murs entre les hommes » de la documentation française dont une partie sera exposée lors du festival à Grenoble : https://www.dailymotion.com/video/x37r3mb_des-murs-entre-les-hommes-teaser-sept-2015_news

40-AN-Ceuta_Vue sur le mur_2007

Pour découvrir le programme de cette 8ème édition, c’est là

https://www.festivalgeopolitique.com/sites/default/files/medias/programme_3mars.pdf

Pour suivre les conférences en direct ou en différé

https://www.festivalgeopolitique.com/live

A M’hamid el Ghizlane, à l’occasion du Forum des Nomades du 18 au 20 mars, une première expérience d’ateliers permettra d’organiser le débat citoyen localement, en associant habitants et visiteurs francophones intéressés par cette programmation 2016, avec le soutien de Mondoblog-RFI et de l’Association des Nomades.

https://nomadsfestival.wordpress.com/

https://dernierbaiser.mondoblog.org/2016/02/04/tous-nomades-naitre-libre-et-le-rester/

B comme Bonus

https://www.facebook.com/festivaldegeopolitique/?fref=ts

Des murs entre les hommes, plus qu’un livre, plus qu’une expo, une démarche pour regarder le monde et son évolution, présentée lors du festival

A l’inverse de ces murs qui séparent, l’esprit des caravanes d’aujourd’hui et pourquoi pas de demain, mis en image par Alissa Descotes-Toyosaki, réalisatrice de « Caravan to the futur », un film  présenté par la journaliste caravanière, ce vendredi 17 mars par l’Association des Nomades de M’hamid el Ghizlane.

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Une belle évocation d’une autre culture, sans frontière, sur les murs de l’Auberge La Palmeraie à M’hamid el Ghizlane, où le monde entier se retrouve à boire le thé, sans distinction d’appartenance. Une histoire qui appartiendrait au passé ? Peut-être que non…

Caravan to the FutureCaravan to ...

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